Format d'édition avancé, est un format d’échange de fichiers numériques multimédia entre différents systèmes, plate-formes, logiciels. Très utile dans la postproduction pour le montage son d'un film.
La CPL est la liste des fichiers d'images, de sons et éventuellement de sous titres que le serveur doit aller "chercher" dans un DCP durant la projection d'un film. Comme les images, les sons et les sous-titres sont découpés en plusieurs fichiers dans un DCP (on parle d'ailleurs de bobines numériques), la CPL liste les bobines dans l'ordre dans lequel elles doivent être jouées. Un DCP peut contenir plusieurs CPL correspondant à plusieurs versions d'un même film.
C'est le master de distribution numérique. Il contient tous les fichiers qui sont destinés é la projection du film. Il est en quelque sorte l'équivalent de l'internégatif en 35 mm. Les fichiers contenus dans le DCDM ne sont pas compressés, ne sont pas cryptés et sont pas conditionnés (ils le seront dans le DCP) mais comportent toutes les informations qui servent à le définir comme fichier de cinéma numérique.
C’est un groupement d'experts du cinéma visant à spécifier une architecture pour le cinéma numérique. Cette architecture vise un haut niveau de performance, de contrôle, et de robustesse. Le DCI a été créé en mars 2002, par les studios hollywoodiens The Walt Disney Company, 20th Century Fox, Paramount Pictures, Sony Pictures Entertainment, Universal Studios, Metro-Goldwyn-Mayer.
C’est l'équivalent en cinéma numérique de la copie de projection argentique (qui se présente sous forme de bobines de film argentique 35 mm.) Un DCP compose un ensemble de fichiers informatiques (images, sons, sous-titres...) qui sont destinés à être stockés et lus dans la cabine de projection par un serveur, couplé à un projecteur numérique. Il permet de projeter des films en définition 2K (2048x1080 pixels) et 4K (4096x2160), ainsi qu'en stéréoscopie (3D). Le DCP circule entre distributeurs et exploitants soit sur disque dur, soit de manière dématérialisée. Depuis 2005, le format de DCP Interop (Transitional JPEG2000 interop DCP format) ; et depuis 2009, le format de DCP SMPTE. Dans les deux cas, les images sont compressées en JPEG 2000.
Le DSM est le master numérique d’un film ; il équivaut, dans l’univers du 35mm, au négatif original du long-métrage.
Il s’agit d’un fichier texte listant tous les points de montage d’une séquence et qui indique le TimeCode du point d’entrée et le TimeCode du point de sortie de chaque plan. Cette EDL permet de conformer (reconstruire) un montage à partir des rushes originaux.
L'imagerie à grande gamme dynamique regroupe un ensemble de techniques numériques permettant d'obtenir une grande plage dynamique dans une image entre les zones les plus claires et les plus sombres d'une image que les techniques d'imagerie numérique standard ou les méthodes photographiques peuvent offrir.
Le KDM est le message électronique dans lequel le distributeur fait parvenir à un exploitant la clé qui va lui permettre d’exploiter le fichier encrypté du film. Outre cette clé, le KDM contient deux informations : La durée pendant laquelle l’exploitant va pouvoir utiliser la clé et donc projeter le fichier du film. Les numéros d’identification (ou certificats) des équipements de projection sur lesquels le fichier du long-métrage peut être joué de manière décryptée. Le KDM est un fichier numérique de très petite taille, que le distributeur peut envoyer aux salles par courrier (sur une clé USB) ou plus simplement par e-mail.
Est un conteneur utilisé par les professionnels pour les données audio et vidéo numériques. Il s'agit d'un format défini par des standards de la SMPTE. Développé pour l'échange de données audio et vidéo et ses métadonnées entre différents postes de travail, applications et équipements.
L'Open Media Framework (OMF) ou Open Media Framework Interchange (OMFI) est un format de fichier non tributaire du type de plate-forme. Il permet de transférer des médias numériques, tout en y ajoutant des informations de traitements. On dit que les fichiers sont encapsulés dans le fichier OMFI qui les contient. Les fichiers au format WAVE ou Broadcast Wave Format (BWF), sont lisibles par quasiment toutes les applications qui prennent en charge le son.
Fondée en 1916, est une association internationale, située aux É.U., et composée d'ingénieurs. Elle développe des standards vidéos (elle en a déjà plus de 400 à son actif), qui sont utilisés par exemple par la télévision ou le cinéma numérique.
Langage de balisage extensible, l’objectif initial est de faciliter l'échange automatisé de contenus complexes (arbres, texte riche…) entre systèmes d'informations hétérogènes.